En outre, depuis le 1er juillet, les entreprises connaissant des difficultés structurelles durables pourront demander à bénéficier d’un nouveau mécanisme permettant d’ouvrir une période d’activité partielle de longue durée (APLD).
À condition cependant d’avoir conclu un accord d’entreprise ou de pouvoir s’appuyer sur un accord de branche étendu par le ministère du Travail. Pour le dispositif de droit commun, le bénéfice du chômage partiel est conditionné à l’obtention d’une autorisation préalable délivrée par l’État mais peut découler d’une décision d’activation prise unilatéralement par l’employeur.
Dans le cadre de l’APLD, l’accord d’entreprise devra définir des engagements en termes d’emploi et, le cas échéant, fixer les possibilités de réduction d’effectif. Ce mécanisme alternatif au droit commun sera plus protecteur avec une durée de 6 mois renouvelable jusqu’à 2 ans maximum, une aide publique versée à l’employeur équivalent à 80% de l’indemnité versée (85% pour les accords signés avant le 1er octobre) et, comme dans le droit commun, un plancher à 90% du SMIC et une absence de cotisations sociales. Les salariés pourront percevoir 100% de leur rémunération nette au niveau du SMIC et 84% du salaire net à 1,15 SMIC, avec un plafond fixé à 70% de 4,5 SMIC.