En complément du plan de relance, le gouvernement a donc décidé de mobiliser un budget exceptionnel de 100 millions d’euros « pour préserver la richesse du tissu associatif français » sur la période 2020-2022.
Dans ce cadre, 45 M€ seraient consacrés à des mesures d’aide à la trésorerie par le biais de France active. Ces aides prendraient la forme « d'un contrat d'apport à 0 % jusqu'à 30.000 euros sur 5 ans, d'un prêt relance à 0 % sur 18 mois jusqu'à 100.000 euros ou encore d'un prêt participatif entre 2 et 4 % jusqu'à 500.000 euros sur 10 ans», a précisé la secrétaire d’État. Toutes les associations seraient éligibles à ce dispositif, « même si les plus petites seront certainement les plus intéressées ».
En outre, selon Sarah El Haïry, « 40 autres millions d'euros vont être ciblés sur de plus grosses associations pour renforcer leurs fonds propres - souvent insuffisants - afin de leur permettre d'investir dans leurs projets de développement sur le long terme, et d'accéder au crédit. Pour cela, elles pourront émettre des obligations auxquelles pourra souscrire la Banque des territoires après analyse des projets ».
Enfin, la décision avait déjà été annoncée dans le cadre du plan de soutien à l’emploi des jeunes présenté en juillet dernier, une quinzaine de millions d’euros seront affectés au Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire. Ce budget supplémentaire devrait permettre de financer « la création de 2.000 postes affectés à la conduite d'un projet spécifique, dits postes Fonjep » avec une aide d’un montant de « 7.000 euros chaque année pendant trois ans » qui couvrira « au moins un tiers du coût salarial ».