Missions
Lors de la présentation du plan gouvernemental il y a huit mois, Sarah El Haïry avait estimé que les animateurs étaient « indispensables à nos enfants au quotidien » et qu’ils méritaient « davantage de reconnaissance et de soutien ».
De fait, le secteur connaît depuis plusieurs années de réelles difficultés de recrutement. D’après une étude réalisée en octobre 2021 par le FONJEP et l’organisation professionnelle Hexopée, 80 % des opérateurs déclaraient alors être dans cette situation, ce qui représentait environ « 10 % de pénurie de main-d’œuvre dans le périscolaire spécifiquement ». Toutefois, si la crise sanitaire a eu un effet d’accélérateur, les difficultés d’exercice des missions d’animateur « sont nombreuses et le contexte n’en explique qu’une partie », avait jugé la secrétaire d’État en février 2020. Selon elle, « la vraie cause réside dans l’absence, depuis trop longtemps, d’une réforme globale, systémique, modernisant l’animation ».